Le Numérique à l’École 

Quoi ? Où ? Comment ? Pour quoi faire ? Avec quels effets ?
Atelier A : Inventaire des pratiques autour du numérique mercredi 7 février 2018

Objectifs de l'atelier 

Il était de faire un bilan des pratiques de chacun autour du numérique, suivant les cas : utilisation du tableau numérique, recherche d’informations suivant les moteurs de recherche proposés, chaque participant devant faire état de ses pratiques, conscientes ou inconscientes, autour du numérique, une réflexion commune devant faire suite.

Bilan

Des échanges il ressort que la problématique s'avère très large puisqu'allant de l'outil pédagogique au cahier de texte et aux notes en ligne, en passant par le cartable en ligne ou la recherche d'information. Ces derniers sont plutôt critiqués. En effet le cartable en ligne n'est apparemment disponible qu'en classe, et non à la maison. Quant aux notes en ligne, elles ôtent toute possibilité d'interprétation et ne rendent de l'élève qu'une approche quantitative ponctuelle à haut risque. Par ailleurs, parler pratique numérique oriente immédiatement vers des outils pédagogiques. Celui présenté (apprentissage de le fonction de démarreur en lycée professionnel automobile) en montre les nombreux avantages : autonomisation de l'apprentissage, investissement personnel de l'élève, auto bilan, internationalisation de l'approche etc. La question de la mémorisation des savoirs reste posée, même si l'outil semble la favoriser. Dans la même ligne une évaluation plus classique reste nécessaire. Par ailleurs l'outil pédagogique, en tant que tel, ne rend compte que très partiellement de l'impact de l'ensemble des outils, mais surtout des pratiques, comme présenté succinctement au départ (voir diapositives).

De l'atelier ressort le fait que ce qu'on appelle le numérique semble effectivement déjà intégré sans qu'un vrai questionnement soit élaboré. Soit, peut-être, parce que les effets ne sont pas encore trop vivement perçus, soit parce que la mise en place s'est faite de manière plutôt insidieuse et, finalement, progressive. La durée consacrée à une réflexion sur un domaine aussi large et aussi profond demande en fait que du temps soit donné au temps. La recherche d'information, par exemple, pose de très sérieux problèmes du fait des méthodes d'indexation des données par Google & Co, qui privilégient l'économie aux savoirs, ce dont les élèves, voire les enseignants, n'ont aucune notion. Et pourtant ces niveaux d'indexation orientent bel et bien les savoirs. Une telle approche nécessiterait un atelier en soi.

Pierre-Marie Théveniaud

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